C’est quoi un Product owner ?
Un projet qui fonctionne est un projet bien orchestré ! Le chef de projet est la clé de réussite à toutes entreprises, des grands groupes aux agences. Véritable chef d’orchestre, il représente le squelette d’un projet et en détermine sa réussite.
Depuis 2010 et l’avènement du digital, les méthodes agiles ont le vent en poupe et ne cesse de se déployer dans les grandes entreprises mais aussi les agences et les start-up.
La manière de travailler et de gérer les projets évolue et le chef de projet doit adopter une nouvelle approche et ajouter de nouvelles cordes à son arc pour répondre à la demande du marché.
Le product owner et le chef de projet AMOA font partie de ces nouveaux métiers (et en freelance, tout autant !).
Un créneau à prendre pour les personnes qui souhaitent se lancer en tant que consultant indépendant.
Le point sur ce métier et ses spécificités.
Le product owner, le maître de la gestion du temps et du « get things done »
Le product owner est en fait n’est pas un chef de projets technique. Pourtant, il est au cœur du projet et de son succès.
Son rôle consiste à se coordonner avec les équipes techniques, marketing, client, design… et les besoins des utilisateurs pour concevoir un produit adapté au plus près du marché : le MVP (Most Viable Product)..
Sa vision globale du projet est clé et sa relation étroite avec l’ensemble des parties prenantes lui permet d’être à l’écoute et adapter le projet en cours de route, tester, lancer, recommencer.
L’équipe projet, dont il fait partie, travaille souvent avec des méthodes agiles : Kanban, Scrum…
Le rôle du Product Owner
Donner vie à l’expérience utilisateur idéale
Prenons le cas d’un Product Owner dans un projet géré en Scrum.
Le PO travaille avec le client, l’équipe technique et le Scrum Master.
Le Scrum Master intervient tout au long du projet comme un chef d’orchestre agile. Son rôle est très différent d’un chef de projet classique puisqu’il n’est pas le manager des équipes. Il est garant de la bonne application de la méthode Scrum. Si le projet est très pointu et la capacité de travail du PO très importante, le recours à un directeur de projet peut être nécessaire.
Dans ce cas, il va creuser et analyser le besoin en utilisant un maximum de sources : le cahier des charge bien sûr, différents types d’échange avec les utilisateurs ciblés (interviews, beta tests…), etc.
Il peut grâce à cela retracer l’expérience utilisateur idéale (que l’on appelle aussi UX ou user journey). Pour la rendre visuelle, il a plusieurs outils à disposition, comme le storymap. Cette schématisation permet d’associer à chaque moment de l’histoire de l’utilisateur, les actions et fonctionnalités à mettre en place pour que cette expérience se réalise.
A partir de là, le PO peut rédiger le Product Backlog. C’est la liste de toutes les « user stories », priorisées selon leur valeur pour l’utilisateur.
Les sprints
Dans une méthode Scrum, l’avancement du projet est découpé en sprints. Ce sont des unités de temps qui en rythment la vie. Ces cycles, de 2 semaines par exemple, permettent de valider si le projet avance dans la bonne direction, c’est à dire le MVP.
En coordination avec le client et l’équipe technique, sous l’œil bienveillant du Scrum Master, le PO discute des User stories qui seront développées dans le sprint à venir.
Le Product Owner en freelance : un profil recherché dans les entreprises
Les industries issues du milieu du numérique (des grands comptes aux startups), développant sans cesse leurs fonctionnalités web ont régulièrement recours à des products owners.
La durée de vie des startups n’étant jamais certaines, recourir à des freelances peut-être un moyen de ne pas alourdir ses coûts fixes et son besoin en trésorerie.
Pour des raisons de politique d’entreprise et gouvernance, le recrutement d’un salarié peut être compliqué et le recours à un freelance un secours hors pair.
Le temps de développement d’une application ou d’un projet web étant relativement long, cela implique la nécessité de recruter un PO sur du moyen terme. Une aubaine pour le freelance, dont la durée d’une mission oscille entre 6 et 12 mois.
Le product owner en portage salarial : une solution financièrement stable
Les missions étant la majorité du temps de longues durées, le portage salarial s’avère très intéressant pour le product owner freelance. Au-delà de la sécurité financière qu’il acquiert en cotisant comme un salarié, il gagne un temps magistral au niveau administratif ; puisque les tâches inhérentes à la comptabilité, aux démarches administratives et contractuelles ne lui incombent plus. C’est en effet la société de portage salarial qui s’en occupe en intégralité.
Témoignage d’un PO en freelance qui a fait le choix du portage salarial : Angélique Nebout
– Vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
“Oui bien sûr. Je m’appelle Angélique Nebout, j’ai 38 ans. J’ai fait mes premiers pas dans le web il y a 16 ans. C’est un univers fascinant en constante évolution et j’y ai moi aussi beaucoup évolué : Consultante et formatrice Web Marketing, Chef de Projet, et plus récemment Product Owner.
Ce rôle de PO est une révélation et une suite logique pour moi”.
– Selon vous, quel est le rôle du Product Owner indépendant ?
“Pour moi, le Product Owner prend toute son importance dans le projet dès lors qu’il sait trouver ce que veut vraiment 
l’utilisateur final et le traduire en fonctionnalitées techniques à mettre en place. C’est un fonctionnement très différent des gestions classiques de projet que je faisais avant. On ne suis plus à la lettre un bon de commandes de X fonctionnalités demandées par le client payeur, mais on cherche pour lui et avec lui ce qui sera le plus utile, générera le plus de valeur.
Autant les équipes techniques utilisent les méthodes agiles depuis longtemps, autant c’est souvent très nouveau pour des clients. Ils peuvent parfois être dubitatif au début, mais c’est une vraie réussite personnelle lorsqu’à la fin d’un projet, ils me disent : “on n’aurait jamais abouti à ce résultat sans toi. C’est tellement différent de ce qu’on avait imaginé, mais c’est tellement mieux”.
Etre Product Owner, c’est être à la frontière entre l’usage et la technique. Etre indépendant, c’est arriver sur un projet avec un œil neuf, extérieur et lui insuffler une vision orientée à 200% user, mais aussi des méthodes qui garantissent de créer le projet qui séduira les utilisateurs. J’adore ce travail où je me sens tellement utile !”
– En quoi les entreprises préfèrent-elles faire appel à un indépendant comme vous plutôt qu’à un salarié ?
“Au-delà de cet œil neuf, prendre un indépendant permet de la souplesse à plusieurs niveaux :
– la souplesse de temps. Cela permet de moduler le temps que passe le PO sur le projet en fonction des cycles du projet : énormément lors d’une phase de création ou de refonte, moins en vitesse de croisière par exemple.
– la souplesse d’apporter du cerveau neuf à plusieurs stades d’un projet. Il n’est pas rare de renouveler les PO par exemple au bout d’un an, car le projet change de rythme, ou pour tester des compétences différentes.
Cette rotation des équipes et des projets est gagnant gagnant car les projets sont remis en cause de temps et temps et enrichi, et les personnes voient des choses différentes, répondent à des nouveaux challenges”.
– Pourquoi avoir choisi l’option du portage salarial ?
“Pour être honnête, l’administratif n’est pas ma tasse de thé. Cela m’arrange bien de déléguer cette partie. Et puis beaucoup de bonnes raisons se sont succédées au moment où je cherchais des solutions :
– ma micro entreprise allait passer le seuil de chiffre d’affaires, et changer de statut me faisait peur.
– ma vie personnelle évoluait et je cherchais plus de sécurité pour faire un prêt, agrandir la famille ☺
J’avais fait des recherches sur le portage salarial en trouvant des témoignages intéressants, d’autres effrayants, comme des taux de commissions exorbitants, ou à l’inverse, des faible taux mais sans accompagnement.
Une amie m’a parlé de Port-Up, de son fonctionnement, de ses équipes…
Mes derniers doutes ont été levés dès que j’ai échangé avec eux. Ils sont fabuleux, très à l’écoute et m’accompagne à chaque fois que j’en ai besoin. Et sincèrement, j’ai hâte de continuer à me développer grâce à eux !”
* Cotisation formation, remboursement frais pros (pas possible en AE), Rémunération stable, chômage, CP, etc”.
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